Fraîchement élu à la présidence de l’Ifaura, l’organe de formation des experts-comptables, Christophe Besson présente les grands axes de son mandat, ainsi que ses projets pour la profession.
L’Institut de formation Auvergne-Rhône-Alpes (Ifaura) a un nouveau président en la personne de Christophe Besson. Nouvellement élu en juin dernier, cet expert-comptable et commissaire aux comptes de 55 ans, qui succède à Philippe Roux, devra s’atteler dans les trois prochaines années à chapeauter la formation des professionnels du chiffre.
Et à l’heure de la rentrée, Christophe Besson ne manque pas d’idées. Lors de son discours de nomination, le président a clairement défini les objectifs de son mandat. «Même s’il est déjà présent dans l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, je souhaite que l’Ifaura renforce sa programmation dans l’ensemble des départements. C’est un projet qui me tient à cœur », insiste-t-il.
À ce titre, le nouveau président finalise d’ores et déjà l’embauche d’un collaborateur chargé de formation qui exercera à Clermont-Ferrand, au sein des locaux que l’Ifaura partage avec l’Ordre des experts-comptables et la compagnie régionale des commissaires aux comptes.
Un engagement porté vers la jeunesse
Christophe Besson a débuté sa carrière en tant que collaborateur durant une dizaine d’années. Après avoir prêté serment en 2001, il crée son cabinet, puis s’associe et exerce en tant que cogérant d’un cabinet implanté en terres clermontoises, sa région natale. Au fil du temps, il se sensibilise aux questions de formation, d’attractivité et de transmission.
Pénurie de collaborateurs, problèmes de recrutement… La profession n’attire pas suffisamment aujourd’hui et Christophe Besson en est conscient. Raisons pour lesquelles il se mobilise avec l’Ordre auprès d’Opco Atlas et Transitions Pro pour mettre en place une convention afin de faciliter l’intégration en cabinet de demandeurs d’emploi ou de personnes en reconversion.
Par ailleurs, il rappelle que l’Ifaura accompagne les experts-comptables en proposant des formations « Renforcer le maillage géographique de l’Ifaura » éligibles au Fonds national de l’emploi (FNE). « Il existe des prises en charge des coûts de formation, de 50 % à 70 %, en fonction de la taille du cabinet.
Pour autant, il faut déposer les dossiers avant la fin de l’année pour en profiter », prévient-il. In fine, Christophe Besson espère débuter sa prise de fonction à l’image du cyclisme, sa passion : valider les objectifs fixés et franchir des caps en équipe, puis transmettre ses conseils à la jeunesse.
RSE, bilan carbone, transition numérique : rôle des experts-comptables
Afin d’accompagner les cabinets dans ces différentes mutations, l’Ifaura propose de nouvelles formations. Bonne nouvelle pour les cabinets, toutes ces formations sont éligibles au Fonds national de l’emploi (FNE).