Il n’est désormais plus réservé à Michel Drucker d’emmener son compagnon à quatre pattes au bureau. La tendance du « pet at work » se démocratise et gagne les professionnels du chiffre. En témoigne Stéphane Brun, expert-comptable grenoblois et fondateur de sa structure
Althemis. Un cabinet au poil donc ! « Quand j’ai monté ma structure, j’ai commencé par emmener mon chien. Puis un collaborateur m’a demandé s’il pouvait apporter le sien. J’ai accepté, et une autre collaboratrice a tenté sa chance… Et c’est comme ça que tout a démarré », raconte-t-il amusé. Considérée comme une alternative au télétravail, que Stéphane n’affectionne pas particulièrement, la possibilité d’amener son chien au bureau offre une nouvelle manière de réconcilier vie professionnelle et personnelle. « Si cela peut améliorer le bien-être et les conditions de travail de mes collaborateurs, les rendre plus heureux et performants, tout le monde y gagne. » D’autant que la présence d’animaux réduit le stress, apaise les tensions et représente un excellent argument pour attirer de nouveaux talents ou fidéliser ses équipes. « J’accepte volontiers les animaux, mais je ne veux pas que le cabinet devienne un zoo », sourit Stéphane. Ici, pas de règlement intérieur ni de clauses contractuelles: tout repose sur le bon sens et le cas par cas. «Un ancien salarié avait un braque allemand qui ne supportait pas la solitude, c’était vite compliqué », se rappelle-t-il, précisant que les gros chiens ne sont pas toujours les plus pratiques. Au cabinet, les chiens coulent ainsi des jours heureux, souvent affalés sur leur tapis. Stéphane, lui, ne peut s’empêcher de rêver du jour où son fidèle compagnon « tapera la comptabilité ».
Nos chiens, les collaborateurs du quotidien
