Pourquoi le club de basket de Bourg-en-Bresse ?
« Adolescent, j’ai joué dans ce club. Lorsqu’il a évolué vers le professionnalisme, mon métier m’a presque logiquement, permis d’apporter mon aide en gérant les finances. Lorsque nous avons eu la chance d’avoir l’Ekinox, la salle la plus moderne de France actuellement, nous avons décidé de mettre en place un vrai projet de club. En m’inspirant de tout ce que j’avais vu chez mes clients, j’ai proposé de devenir président pour faire de ce club une belle PME régionale, pleine de valeurs. C’était il y a 11 ans. »
Comment passe-t-on d’un club de deuxième division à la coupe d’Europe ?
« Je me suis appuyé sur deux personnes socles : un directeur sportif et un directeur des fonctions supports. La feuille de route était structurée et tout le projet s’est monté autour d’eux. Je me suis fixé un vrai challenge d’entreprise pour que le club arrive dans les meilleurs de France et tutoie la coupe d’Europe. La différence, c’est l’exposition médiatique avec des spectateurs qui jugent les victoires et les défaites. Le club compte actuellement une quarantaine de salariés. Je suis bénévole pour ma part. Ça me plaît de travailler en donnant, j’y trouve une certaine liberté. »
Comment gérez-vous votre métier et votre passion ?
« Il faut être habité de passion pour mener les deux de front. J’ai une gestion de planning tournée vers l’efficacité. Notre prochain challenge est d’accrocher une des quatre premières places du championnat de France. Il y a dans le sport des émotions que l’on ne trouve pas ailleurs. L’important est de pouvoir partager avec notre public. »