Associations – Numéraire, en nature ou de compétences : à chacun son mécénat

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La notion de mécénat est définie comme le « soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général ». Il est à différencier du sponsoring puisque dans le cas du mécénat il n’y a pas de contrepartie. Pour le secteur associatif, il peut être réalisé en numéraire, en nature ou en compétences. Bien que le mécénat en numéraire reste le plus couramment utilisé, la recherche de sens et de partage met petit à petit le mécénat de compétences sur le devant de la scène. « Le principe du mécénat de compétences est simple. L’entreprise met à disposition un de ses salariés pour mener à bien une mission pour le compte d’une association. Le salarié prend sur son temps de travail. Dans ce cas, il s’agit d’un mécénat tripartite, très encadré juridiquement, entre l’entreprise, le salarié et l’association. Cette forme est de plus en plus utilisée car elle est concrète, visible, avec un véritable échange. Le mécénat de compétences a un véritable intérêt pour une entreprise car il donne du sens, de la motivation aux salariés et s’inscrit au coeur des problématiques RSE », souligne Sabine Schneck, membre du Comité secteur non marchand Auvergne-Rhône-Alpes.

Autre type de mécénat : le don en nature d’objets, de biens ou la mise à disposition d’équipements pour un projet d’intérêt général. Ces dons en nature peuvent être intéressants pour compléter une action globale de mécénat. Les entreprises consacrent 3 % de leur budget mécénat au mécénat en nature (source Baromètre Admical 2018).

« De manière générale, le mécénat est associé à un avantage fiscal pour les entreprises qui pourront défiscaliser à hauteur de 60 % les dons qu’elles vont réaliser dans la limite de 0,5 % de leur chiffre d’affaires. Attention cependant, les associations doivent respecter certains critères pour pouvoir délivrer un reçu fiscal. Il faut qu’elles aient une activité d’intérêt général, que leur gestion soit désintéressée et qu’elles ne profitent pas à un cercle restreint de personnes », ajoute Sabine Schneck.

 » Le mécénat en numéraire : 92 % des entreprises mécènes pour 84 % du budget total du mécénat en France.  » (source Baromètre Admical 2018)

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